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La face cachée de C. de Gaulle.
Un grand homme ou un criminel?

Enquête partie I (1939 / 1945)

C. de Gaulle nous a menti, a menti au peuple français depuis 1940. Nous le prouvant ici qu’il l’a fait sciemment, par ambition, par orgueil et par haine.

Toute l’Histoire Française de 1940 À nos jours a été truquée, fabriquée par de Gaulle lui même, poursuivie par des gaullistes et soutenue par des historiens partiaux.

Un seul son de cloche est entendu depuis trop longtemps propagé jusqu’a dans nos écoles  induisant nos enfants dans une éducation mensongère.

 Il est temps pour nous de faire cesser cet état de chose qui a porté et continue de porter atteinte à nos mémoires et à nos enfants. Il me semble que cela n’a que trop duré.

 A NOTRE TOUR DE JUGER DE GAULLE et SON HISTOIRE en APPORTANT  UN SECOND SON DE CLOCHE

Tribunal d’exception peut être pas mais volonté inébranlable de rectifier l’Histoire telle qu’elle a été écrite c’est certain. Le jury sera composé par les auteurs de témoignages et par des personnes dont l’objectivité impartiale ne pourra être mise en doute.

En fin de débats des conclusions seront tirées et envoyées aux plus hautes instances de la République.

  Enquête de moralité et Personnalité de l’inculpe

Relevé dans : LA DECADENCE, L’IMPOSTURE ET LA TRAGEDIE

Par le Colonel A. ARGOUD.

..." Finalement le 13 mai 1958, la manifestation d’une poignée d’étudiants  sur le forum à Alger, puis le chantage du lâcher de parachutistes sur Paris, suffisent à provoquer l’effondrement du régime.
           
De Gaulle, soutenu par les partisans de l’Algérie Française prend contre les partis la revanche de 1946. A son retour au pouvoir, il prodigue à ses supporters les promesses les plus solennelles, dans le moment même où il a décidé de les tromper.

QUATRE ANS PLUS TARD, IL A TRAHI TOUS SES SERMENTS.l’ALGERIE EST INDEPENDANTE. SES PARTISANS SONT MORTS, EN PRISON OU EN EXIL. "...

-Veuillez mettre en évidence contre l’accusé les charges ci-dessus mentionnées par le Colonel ARGOUD.

1939/1945

ARGOUD écrit : ..."Le mensonge et la haine dont il a fait son pain quotidien depuis trente ans n’ont fait qu’accélérer le rythme de la décadence."...

 -Ajoutez à charge dans les renseignements de moralité  les écrits ci-dessus.

 Pour appuyer ses pensées sur de Gaulle, ARGOUD ajoute : ...“Cette version de l’histoire contemporaine n’est certe pas la version officielle. Puisque DEPUIS 1940, L’HISTOIRE EST ECRITE PAR LES GAULLISTES. "...

-Les jurés en prendront notes de par qui l’histoire fut-elle écrite et jamais contre- dite publiquement.

Comme ajoute ARGOUD : ...“MAIS NECESSITE FAIT LOI ET C’EST UNE OEUVRE DE SALUBRITE PUBLIQUE DE RETABLIR LA VERITE. M’étant suffisamment battu contre lui, de son vivant, A MES RISQUES ET PERILS, je n’éprouve aucun scrupule à l’attaquer mort."...

 -Notez s’il vous plait “ l’influence dont de gaulle avait su s’en servir pour se faire obéir”

Puis en parlant des mémoires à de gaulle, de dire “ …..ses sources sont doublement dangereuses. D’abord, parce qu’il a, à peu près, tout dit  et que, chez lui, une affirmation en contre-dit une autre toujours. Ensuite parce que, AU NOM D’UN PRIVILEGE EXORBITANT, ses livres, ses discours sont protégés par la loi, contre les indiscrétions des non-conformistes…Ses deux premiers ouvrages – Vers l’armée de métier et Au fil de l’épée – sont seuls authentiques. Ils reflètent sa véritable personnalité. Les autres, tous ses discours sont plus ou moins adultérés par le souci de DISSIMULER, par L’AMBITION ou par la VANITE. Il n’en porte pas moins  TEMOIGNAGE, par LEURS CONTRADICTIONS.

-Et les preuves s’amoncellent …prenez notes messieurs les jurés.

 La guerre de 39/45 ne cessera de démontrer au file des années la personnalité haineuse qui se profilait à l’horizon et qui allait nous frapper de plein fouet avec l’affaire Algérienne.

Mais revenons à l’époque de l’Armistice entre la France et l’Allemagne.

ARGOUD écrit dans son livre à la page 27 :

..."Le général – à titre temporaire – de Gaulle faisait partie pendant ces journées tragiques, depuis le 5 juin, du gouvernement de P. Reynaud en qualité de secrétaire d’Etat adjoint à la présidence du Conseil. La tragédie fut pour lui l’occasion espérée dans le secret de son âme…de se mettre au premier rang."...

-Notez jurés que déjà tout en lui(de Gaulle)laissait apparaître les traces de son ambition.

 ..."Certes, la silhouette et le rôle qu’il joua dans ces avènements de juin 1940 sont bien connus, popularisés par une propagande de trente années, retracés dans des centaines d’ouvrages. Mais les descriptions qui ont été faites de l’homme, les analyses consacrées à son action portent presque toujours l’EMPREINTE DE LA FLAGORNERIE. "...

 -Notez jurés que les écrivains de l’époques s’occupaient plus  de la vente de leurs bafouilles en faisant les éloges du général même s’ils pensaient le contraire.

 ARGOUD  : ..." de Gaulle était à l’époque inconnu du grand public et même de la majorité des officiers. Sa réputation ne dépassait pas celle d’un petit cercle de spécialistes français, étrangers, et d’hommes politiques.

            Comme on le sait, il avait fait partie de l’écurie du maréchal Pétain, dans le régiment duquel il avait débuté à sa sortie de Saint Cyr en 1912. Partout où il était passé, il avait laissé le souvenir D’UN CARACTERE HAUTAIN, DIFFICILE, OMBRAGEUX, QUI NE S’ADOUCISSAIT, NE S’HUMANISSAIT, AU POINT  D’AILLEURS DE FRISER L’OBSEQUIOSITE, QUE LORSQUE SON AMBITION L’EXIGEAIT. "...

-Messieurs les jurés comme vous pouvez le constater la personnalité du général ne laissait plus aucun doute déjà à l’époque sur ce qui allait être la suite de l’affaire de l’Algérie Française et la multitude de victimes qu’il allait laisser derrière lui.

 ..."Le meilleur portrait que l’on peut en tracer est celui qui transparaît a travers les 2 ouvrages qu’il a publiés quelques années auparavant.

Autant les propos qu’il a tenus, les discours qu’il a prononcés , les Mémoires qu’il a rédiges par la suite sont sujets à caution, étant pratiquement toujours destinés A TROMPER QUELQU’UN OU A SE GLORIFIER LUI-MEME, autant Vers l’Armée de métier et Au fil de l’épée  apparaissent comme des PHOTOGRAPHIES AUTHENTIQUES DE SES IDEES ET DE SON CARACTERE.

Lorsqu’on étudie Hitler, il faut toujours se reporter a Mein Kampf. De même, lorsqu’on veut connaître LE VRAI VISAGE DE GAULLE, il faut revenir à ces deux ouvrages. "...

-Notez messieurs les jurés que cela ne fait que confirmer la personnalité de l’accuse.

 

ARGOUD  dans sa page 37 …" lorsqu’il détiendra le pouvoir politique 9 ans plus tard, il n’admettra aucun partage et empiétera sans vergogne  sur les responsabilités des commandants en chef. Le génal de Lattre en saura quelque chose.

Tel est l’homme que le hasard des avènements lança, en juin 1940, “hors de toutes séries” à la rencontre du destin du peuple français.

Entre la déclaration de guerre et le 10 mai 1940, il avait inondé le haut commandement militaire , le haut personnel politique, de notes où il réaffirmait avec force ses convictions stratégiques et techniques. Sans résultat."...

 -Notez messieurs les jurés qu’en définitif de Gaulle n’a pratiquement pas fait la guerre. Il a su toujours rester à l’abri pour ne pas perdre une occasion de se distinguer auprès des Allies.

 ...Grâce à l’armistice” …Le territoire métropolitain ne sera pas complètement occupe. La France conservera un poumon ouvert à l’extérieur. Pas un navire, pas un territoire de l’Empire, du fait de l’armistice, ne tomberont dans les mains de l’ennemi. Il faut donc MENTIR. C’est l’Armistice qui a provoqué et qui doit justifier son geste. Il doit donc être un acte déshonorant, une trahison."...

 -La page 40 du livre d’ARGOUD est à lire et à retenir comme pièces à conviction.

 ARGOUD  cite Lady Spears lorsqu’elle fait la description du général dans un de ses ouvrages.
...
IL ETAIT SOUVENT MORDANT ET ACIDE DANS SES CRITIQUES A L'EGARD DE L’ANGLETERRE ET DES ANGLAIS, ET D’AVANTAGE ENCORE QUAND IL S’AGISSAIT DE LA FRANCE. SES LONGUES LEVRES FAISAIENT LA GRIMACE QUAND IL PARLAIT DE LA FRANCE, COMME S’IL BUVAIT DU FIEL. L’AMERTUME QU’IL EPROUVAIT POUR SA PATRIE SORTAIT DE SA BOUCHE COMME DE LA BILE EMPOISONNEE. "...

 -Notez bien cette description qui va par la suite se confirmer lorsqu’il lanca à la libération l’épuration en France qui entraîna des milliers de français  dans la morts et dans les prisons.

 ARGOUD poursuit: ..."Pendant quatre années, de Gaulle usa et abusa de sa situation de force. Il y trouva comme un exutoire à toutes ses rancunes. Il s’y vengea des blessures d’orgueil qui lui étaient quotidiennement infligées.

Pendant quatre ans, il s’attacha ainsi à disqualifier, à discréditer Pétain et son gouvernement aux yeux des français. "...

 -Notez  ‘Moi de Gaulle le seul et l’unique …derrière un micro pendant que les autres se battaient.

 Le drame de Mers el Kebir (près d’Oran) Algérie le 4 juillet 1940. 1500 morts officiers et marins français.

ARGOUD  raconte : p.44 " Comme il le reconnu dans ses mémoires(de Gaulle), l’attaque de l’escadre française de l’amiral Gensoul par les vaisseaux britanniques de l’amiral Somerville “porta un coup de hache à ses espérances”.

Non pas qu’il ait été profondément ému par la mort de quinze cents officiers et marins français, victimes innocentes des exigences de la politique intérieur churchillienne.

Ayant témoigné aux anglais sa douleur et sa colère pour cette odieuse tragédie et ainsi sacrifié aux plus élémentaires convenances, il affirme “QU’IL VAUT MIEUX QUE CES NAVIRES AIENT ETE COULES PLUTOT QUE D’AVOIR ETE LIVRE A LA DISCRETION DE L’ENNEMI”.

L’affaire de DAKAR  constituait de la part de Churchill une grave erreur. Pour de Gaulle, sa présence au côté de l’amiral anglais, sur un navire anglais, attaquant une ville française  vide d’allemands, était plus qu’un crime; une faute aurait dit Talleyrand. Aucun discours de guerre ne relate cette odieuse affaire.
"...

 -Notez que de Gaulle ne reculait devant rien..

 ..." Plus encore qu’a Dakar, l’entreprise gaulliste est sanglante  lorsqu’il décide de s’attaquer aux positions du général Dentz.

Puisque par la grâce de de Gaulle, des soldats français s’entretuent pendant six semaines. Justifications dérisoires : de Gaulle ne veut pas que l’abandon, qu’il sait inévitable après la guerre, de la Syrie et du Liban soit imposé de force à la France. Comme à Dakar, elle constitue une faute, puisque si les troupes fidèles au maréchal ne s’étaient pas battues une fois encore Hitler aurait été incite à intervenir en Afrique du Nord, donc à ne pas commettre une des erreurs capitales qui le perdirent. "...

 -Notez encore que de gaulle n’a pas l’intention de se laisser influencer dans ses ambitions par quelques centaines voir des milliers de morts de soldats français.

Notez également ce qui suit:

 ..."De Gaulle enfin n’ignorait pas qu’il ne lui fallait pas trop compter dans une telle conjoncture sur l’aide de Churchill, ni sur celle de Roosevelt pour lesquels il n’avait cessé d’être un allie ODIEUX; mieux, qui ne seraient pas, sans doute fâchés de se débarrasser de lui, pour peu qu’une occasion favorable se présentât. "...

 On continue : p. 50 : ..."L’amiral Darlan, qui se trouve par hasard à Alger le 8 novembre pour des motifs personnels, est porté naturellement, comme dauphin désigné du Maréchal, à prendre, dans l’Empire désormais coupé de la métropole, la succession de son chef.

Désavoué officiellement mais approuvé au moyen de messages secrets – on en détient la preuve aujourd’hui – par le maréchal Pétain, Darlan est bien accueilli par la population algérienne et par l’armée, qui n’ont jamais cessé de croire au double jeu du vainqueur de Verdun. Il est accepté avec réalisme par Churchill et Roosevelt, qui apprécient son autorité et sa loyauté, et voient surtout en lui la garantie de l’ordre et de la sécurité pour leurs armées sur ce nouveau théâtre d’opérations. "...

 -Pourquoi parler ici de Darlan chers jurés? Lisez la suite vous comprendrez

 ..."Des le premier jour au contraire, l’élimination politique de l’amiral est décidée par de Gaulle. Mais il comprend qu’en apparence, officiellement, il doit dissimuler sentiments et intérêts véritables. Ce qui se passe en A.F.N. n’est-il pas rigoureusement conforme à ce qu’il ne cesse de réclamer depuis trente mois, le ralliement de l’Empire à la cause des Allies? Aussi ne fait-il dans les allocutions publiques aucune allusion à Darlan.

Le secret dans lequel l’ont tenu Churchill et Roosevelt, concernant leur projet, constitue pour lui un avertissement sur leur état d’esprit à son égard, et l’incite à faire semblant de digérer provisoirement l’offense. Sa rancune ressortira plus tard, assortie de tous les intérêts.

Mais en sous-main, il dépêche ses fidèles à l’assaut de l’obstacle imprévu. Il se sert de son arme favorite: la propagande. Roosevelt et Churchill en font l’amère expérience, qui voient monter autour d’eux les attaques contre l’amiral fasciste.

Il exalte à Alger la fureur de ses prosélytes. Des intrigues se nouent. Des COMPLOTS S’OURDISSENT, qui aboutissent le 24/12/1942 à L’ASSASSINAT DE L’AMIRAL DARLAN par un jeune Algérois de 21 ans, membre des Chantiers de Jeunesse : Bonnier de la Chapelle. Qui arma le bras de cet émule de Charlotte Corday?

DEUX PERSONNAGES AVAIENT INTERET A SUPPRIMER DARLAN: LE COMTE DE PARIS ET DE GAULLE. "...

 -Retenez que déjà tout était magouilles et que ces magouilles ne cesseront même pas après sa mort. Ceux qui se réclament  avec force d’être les seuls successeurs du grand homme se retrouvent aujourd’hui devant les tribunaux poursuivis toujours pour des magouilles. Vrai/faux?

 ..."Darlan disparu le Conseil d’Empire désigne tout naturellement le général Giraud pour lui succéder. Dans l’esprit de de Gaulle il est aussi sûrement condamné que l’avait été Darlan….Les procédés seulement changeront. Le 8 avril 1944, Giraud sera dépossédé de ses pouvoirs militaires. De Gaulle n’aura pas mis un an pour s’en débarrasser. "...

(p.54 tous les détails)

ARGOUD ne le ménage pas , il écrit : ...“Mais cela ne suffit pas à l’auteur du “fil de l’épée”, propriétaire exclusif de l’action d’entreprise. Il veut libérer la France avec ses unités portant l’insigne de la croix de Lorraine, symboles de la légitimité, supports de ses AMBITIONS.

C’est ainsi que va se développer une entreprise, unique sans doute dans l’Histoire, où le chef d’une armée débauchera ses propres troupes pour les faire servir sous sa bannière personnelle. "...

Etc..etc…

-ARGOUD  ne cessera de décrire sur plusieurs pages les magouilles que de Gaulle aura perpétrées pour arriver à ses fins. Inimaginable mesdames et messieurs les jurés de ne pas reconnaître en ce personnage le danger qu’il a représenté pour la France tout au long de sa carrière devient hélas une complicité compromettante qui nuira à nos enfants du fait qu’ils auront à apprendre pendant des générations une Histoire de France truquée. Et ce n’est pas fini hélas.

  p.65 – je cite : ..."Tout au long de ses discours de guerre, on décèle au nom du pays une fureur de punition et de vengeance. Il n’en est guère où elle ne transparaisse. Les hommes de Vichy avaient trahi. Ils devaient donc être punis, comme tous ceux qui les avaient suivis. Citons au hasard :

-          Le 13 juillet 1940 : “ Certes, un jour, la France libérée punira les responsables de ses désastres et les artisans de sa servitude.”

-          Le 8 août : “ La justice sera rendue quand les chefs français, qui se sont montrés indignes d’être des chefs, auront été condamnés.”

-          Le 14 juillet 1943 : “ Le pays un jour devra connaître qu’il est vengé.”

La première question qu’il pose à Georges Bidault, président du C.N.R. lors de leur prise de contact à Paris, le 27 Août 1944, et que celui-ci m’a bien souvent répétée : “ Alors, où en est l’EPURATION????????”

Celle-ci reprend en A.F.N. des l’arrivée de de Gaulle à Alger. Limitée au départ à quelques personnalités, elle s’élargit progressivement.

 -Notez que tout au long de son sillage ce ne fut que cadavres. Les incitations à la haine, à la violence, remontent à ses premiers discours écrit Argoud à la p.71.

Il écrit entre autre : ...“ Les violences de la libération et de l’épuration sont filles de la haine et de l’esprit de vengeance que de Gaulle portait au cœur depuis 1940. 

Le 21 janvier 1946, de Gaulle est parti et ainsi se trouve clos le premier régime gaullien inaugure le 18 juin 1940.

Les partis, qui lui devaient d’être lavés de l’affront de 1940, n’on eu qu’une hâte, celle d’être débarrassés de sa présence. Le peuple de France, qui hier se pressait pour l’acclamer, l’oublie, des qu’il est parti.

Apres l’incitation à l’indiscipline, il y a l’incitation à la haine et à la vengeance. Les fruits furent ici plus désastreux encore. L’armée pour sa part, conservera pendant des décades les cicatrices des luttes intestines, dont de Gaulle porte l’entière responsabilité. P 83.

Il reconnaît ainsi qu’il n’a cesse de mentir pendant cinq ans à quarante million de Français, parce que tout son dessein reposait sur ce mensonge. "...

etc.…etc.…etc.…p.85-86.  La moralité et la personnalité sont bien décrites tout au long de  l’ouvrage du Colonel ARGOUD…et nous ne sommes qu’à la fin de la guerre 39/45.

 

L’assassinat de DARLAN.

Extraits de l’enquete d’A.Decaux.

Donc si nous nous résumons?

L’abbé Cordier était lieutenant dans l’armée. Il a obéi parce que son supérieur, Henri d’Astier lui en à donné l’ordre, obéissant lui-même à de Gaulle et au Comte de Paris.

--François d’Astier m’a dit formellement qu’il avait apporté à Alger l’ordre d’éliminer Darlan. Henri d’Astier m’a précisé sans la moindre ambiguïté qu’après avoir reçu le feu vert de de Gaulle – transmis par son frère il a reçu la confirmation de l’exécution par le comte de Paris au moment ou celui-ci habitait chez lui.

Jacques Tessier raconte en parlant d’Astier et Cordier : » Ils m’indiquèrent que « Londres » était également informé de cette opération. A mon avis il semblerait que le général d’Astier venu tout spécialement de Londres se soit à ce moment là entretenu avec le comte de Paris et lui ai fait comprendre que cette « opération » était nécessaire et surtout bénéfique concernant son avenir.

Et pourtant dira l’auteur de l’article, l’historien peut-il affirmer avec certitude : si Darlan est mort, c’est parce que le comte de Paris l’a voulu ?

  Moi je vous dis que le comte de Paris « avait bon dos » et que cet assassinat sent la magouille à de Gaulle à cent lieux à la ronde.

Le futur assassin était tout désigné. Fernand Bonnier de La Chapelle, Un jeune volontaire, brave, honnête, instruit,  prêt à se battre pour sauver la France. On l’entortille, on lui fait croire un tas de salades et il se laisse prendre comme un gamin qu’il est.  Ce n’est pas, à franchement parler d’un meurtre qu’il sagira mais d’une mission contre un ennemi de la France puisque les ordres viennent du plus haut niveau, c’est à dire de Gaulle.

Désormais, Pose, Henri d’Astier et Cordier sont couverts : Londres a dit OUI. Le comte de Paris a dit oui. Une seule question se pose : quand tuera-t-on Darlan ?

Chacun est persuadé que l’élimination de Darlan est une nécessité. Mais une nécessité pour qui ? Même eux sont tombés dans le jeu de de Gaulle. Quand au Comte de Paris, de Gaulle a du lui faire quelques allusions au trône ! L’autre, il n’a pas marché mais couruJ.

Avec le recul et connaissant de Gaulle comme nous le connaissons désormais, cela donne envie de sourir. Moi je m’éclate sincèrement. Il faut reconnaître qu’il était unique en son genre. Malheureusement nous parlons de milliers de crimes dont il est à l’origine et cela, fait moins rigolerL.

Le 24 decembre 1942, Fernand Bonnier de la Chappelle accomplit sa mission. Il n’a pas assassiné un francais mais abattu un ennemi de la France. Il se voit entouré, felicité, decoré, passer au grade supérieur, serrant la main à son illustre chef, le général de Gaulle. Il vit un beau rève.

Il ne pensera pas un seul instant qu’il risque sa tête. Il pense avoir des amis influents qu’il croit sûrs et que, quoi qu’il arrive, le sortiront de la merde. L’ordre de mission est signé de de gaulle lui-même soit disant. Mais il ignore que ce ne sont que des paroles et que les paroles s’envolent.

Le père, après mille et une difficultés réussit à rendre visite à Fernand, celui-ci lui dira entre autre : » Alors papa, tu es plus dégonflé que moi ? Tu as tort. Il faut que tu saches que j’attends du secours de gens très haut placés.

Il va s’en apercevoir à ses dépends. Mais il sera trop tard. Pas même de Gaulle lèvera le petit doigt pour le sauver. Puis comme prévu dès son arrestation ça ne traînera pas et le 26 décembre 1942 à 07heures 30  il sera fusillé et les pistes menant au manipulateur et à ses complices éliminées du même coup.« Ni vu ni connu ».

Lorsqu’on veut trouver l’auteur d’un crime, il faut toujours se poser la question de « A qui profite le crime » Dans le cas Darlan, il ne faut pas chercher bien loin.

Conclusion : Le comte de Paris a regagné le Maroc. A Alger, élu par le Conseil d’Empire, le 26 décembre 1942 alors que les corps de Darlan et Bonnier de la Chapelle sont à peine froids, le général Giraud règne. Bientôt le général de Gaulle le rejoindra, l’évincera. L’Histoire à la gaulliste poursuit son cours.

Sur les 2 tombes on lira : »Mort pour la France».

 

Giraud dans le collimateur

l'Attentat lui-même contre le Général GIRAUD a été fomenté le 28 Août 44 alors qu'il était relégué par de Gaulle en résidence surveillée à coté de Mostaganem, à Mazagran. 
Il raconte cela dans son livre "un seul but: la Victoire- Alger 1942-1944", paru chez 
R. Julliard en 1949.donc après sa mort ( 1879-1949). Il a 63 ans au moment des faits.

 
..."

A partir du début d’août, les agressions se multiplient de nuit sur les sentinelles. De multiples coups de feu troublent la quiétude de ce coin jusque-là tranquille.

Le 12, l’affaire tourne au tragique. La sentinelle placée à l’entrée d’honneur sur la route, voit un homme ramper vers elle dans le fossé. Elle lui ordonne de s’arrêter. L’individu continue. Trois sommations. La sentinelle tire et rate. L’homme s’enfuit. La sentinelle le poursuit. Sur le point d’être rejoint, l’homme se retourne et avec une arme puissante, tire à quelques mètres sur le tirailleur qui s’abat en appelant à l’aide.

Le temps que le poste accoure, que les gardes mobiles soient là, l’assassin a disparu, enlevé par une jeep stationnée à une centaine de mètres. Le tirailleur a une énorme blessure à la cuisse. On le transporte d’urgence à l’hôpital de Mostaganem, où le chirurgien est très réservé sur son sort. La blessure a été produite par un projectile de guerre à grande vitesse initiale, qui a brisé le fémur en faisant de gros dégâts. L’homme a perdu beaucoup de sang. Grâce aux américains, qui fournissent le plasma nécessaire, on peut lui faire une transfusion qui le remonte. On le transporte par la suite à l’hôpital d’Oran. Et l’enquête commence.

Elle ne semble pas difficile à mener. Les auteurs du coup ont quasi signé leur origine. Le juge d’instruction est très rapidement fixé. Mais, mais… Alger veille, et le maquis de la procédure ne le cède en rien aux autres maquis. Malgré toutes les présomptions, malgré toutes les preuves, malgré une entrevue extrêmement orageuse entre moi-même et le commandant Louis, nul ne peut découvrir l’assassin du malheureux tirailleurs qui quittera l’hôpital d’Oran, au mois d’octobre, pour rejoindre son douar des environs de Saida, amputé d’une jambe, avec la misérable pension d’un reformé indigène et le modeste secours que je lui ai donné.
"...

 Notez la similitude en plusieurs points de l’attentat contre l’amiral Darlan. Mais voyons la suite.

..."

Du 15 au 28 août, l’accalmie règne. Il est probable que les conjurés, effrayé par les suites possibles d’un attentat manqué, étudient un nouveau plan d’attaque.

C’est le 28, à 18 h. 45, que l’opération se déclenche. Je me promène dans le jardin avec ma belle-fille et mon petit-fils âgé de quelques mois, venus récemment de Mascara. Tout est calme, les nouvelles de France sont excellentes, et nous faisons gaiement des projets d’avenir.

L’allée des mûriers, que nous arpentons était bordées en contre-bas, de massifs de fleurs et d’arbustes où l’on pouvait facilement se dissimuler.

Ma belle-fille remarqua bien, à un certain moment, un tirailleur en armes qui passait de ce coté. Elle n’y fit pas autrement attention, pensant qu’il s’agissait d’une sentinelle qui allant prendre sa place, où d’une patrouille circulant dans le jardin. Elle s’y attacha d’autant moins que la discussion amicale que nous poursuivions, était à ce moment, particulièrement animée et qu’elle avait fort à faire pour répondre aux affectueuses taquineries dont elle était assaillie. Ma jeune fille et le lieutenant Rosen était dans la villa, le personnel, ordonnances et secrétaires, dans les communs.

Brusquement une détonation à bout portant. Je sens un coup violent à gauche de la nuque. J’y porte la main, et la vois couverte de sang. Une balle vient de me frapper. Ma première idée, vu la quantité de sang qui s’écoule, est que la carotide est coupée. J’ai trop vu de blessures de ce genre pour ne pas imaginer la suite fatale, mais je conserve cependant toute ma lucidité.

Comprimant la carotide le plus que je peux de la main gauche, je me hâte vers la villas pour m’étendre sur un tapis, tandis que la maison est tout entière en émoi.

Ma belle-fille et ma fille sont à genoux prés de moi. Mon officier d’ordonnance appelle par téléphone un chirurgien de Mostaganem. Les sous-officiers, les ordonnances apportent des compresses, de l’eau oxygénée, etc.…

Je retire ma main. Le sang ne jaillit pas comme il eut jailli de l’artère coupée. C’est peut-être sérieux, ce n’est sûrement pas mortel.

Doucement, Jacqueline et Monique me lavent et m’essuient la figure tout ensanglantée. La balle est entrée sous la maxillaire gauche et ressortie sous le médullaire. Une plaie béante marque l’orifice de sortie, mais signe rassurant, je peux parler sans trop de peine.

Le chirurgien arrive, m’examine, et me demande si je peux me rendre tout de suite à Mostaganem pour être radiographié. Le maxillaire et le médullaire sont vraisemblablement brisés. Il faudra appareiller la face. On part en auto à Mostaganem. Parfaitement lucide, je m’étends sur la table d’opération, et en quelques minutes, la radio est faite. On la développe instantanément, et, triomphant, le chirurgien sort du laboratoire avec le cliché. Pas un os n’est touché. Seule une dent a sauté. Le projectile n’a traversé que des parties molles

—Dans un mois, mon Général, vous serez debout.

---Inch’ Allah !

---Ne parlez pas trop et ne mastiquez pas. D’ailleurs, mon pansement vous en empêchera.

La figure emmitouflée dans un énorme pansement, je regagne Mazagran, beaucoup plus calme certainement que mes charmantes infirmières et mon officier d’ordonnance. Cependant, les gardes mobiles sont partis à la recherche du meurtrier. Celui-ci a disparu sur les pentes boisées du parc, a franchi la clôture à un endroit facilement franchissable et certainement repéré, et s’est enfui sur la route de Mostaganem à Oran.

On le trouve, une demi-heure plus tard, sous un ponceau de cette route, attendant peut être un secours extérieur, suant de peur et suppliant qu’on ne l’exécute pas instantanément. Ce n’est nullement l’intention de l’Adjudant Bertone, qui veut d’abord que le criminel parle.

On n’a sans doute pas employé les moyens en usage dans la Gestapo ou la Guépéou. L’assassin répond invariablement à toutes les questions qu’il a agi sur l’ordre d’Allah, qu’il ne regrette rien, sauf de ne pas m’avoir tué, qu’il avait bien visé la nuque, à cinq mètres derrière moi, mais que, malheureusement, il avait mal tiré ou que j’avais bougé.

Effectivement, j’avais incliné la tête à gauche au moment du départ du coup. Ce geste machinal m’avait sauvé.

A aucun moment de l’instruction, le criminel ne se départit de son système de défense. D’origine maraboutique, il était considéré dans la compagnie comme un soldat discipliné, ayant de l’autorité sur ses camarades, à cause de ses convictions et de ses pratiques religieuses. On le savait affilié à une zaouïa importante, volontiers francophone. Impossible de découvrir les autres contacts qu’il avait pu avoir avec tel ou tel parti politique : c’est du moins ce qu’affirme l’instruction.

Cependant, il paraît bien avoir eu des complices cet inspiré du ciel, et même des complices bien pourvus d’autos militaires. Une heure après l’attentat, on vit de la villa, s’arrêter sur la route d’Oran, une « jeep » qui vint stationner pendant un bon quart d’heure exactement à l’endroit où avait été  arrêté le meurtrier. Signalée par un sous-officier auquel ce stationnement parut suspect, elle repris à toute allure la route d’Oran avant que les gardes envoyés pour la contrôler aient pu la rejoindre. Dans la soirée, une autre « jeep » vint croiser au même endroit un bon moment. Elle fut parfaitement remarquée par les guetteurs de la villa. Il est regrettable qu’on n’ait pu identifier ces voitures militaires pour demander à leur conducteur leurs ordres de missions.

Naturellement, l’émoi fut considérable, en Algérie et en France.

Version officielle : attentat causé par un tirailleur sénégalais ivre.

Pourquoi cette injure aux braves sénégalais ?

Un télégramme du général de Gaulle que m’apporte le général Catroux, gouverneur de l’Algérie, me donne l’assurance que toute la lumière sera faite, etc.etc.

Grâce à ma robuste constitution, en un mois je suis remis, et le 1er octobre, je m’envolais pour la France, pour de là me rendre chez moi à Dijon.

Huit jours plus tard, le général de Gaulle me recevait avec de grandes démonstrations d’amitié, et m’offrait, sans doute comme compensation à ma joue traversée, la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur.

J’ai cru ne pas devoir accepter et je demandais seulement que fussent découverts les véritables auteurs de l’attentat. Ceux qui avaient armé le meurtrier.

Jamais on y parvint.

Le meurtrier fut condamné à mort à Oran au début de 1945. J’ai demandé sa grâce par une lettre personnelle au général de Gaulle. Il ne me fut jamais répondu.

L’assassin a été exécuté dans les moindres délais. Il est des cas où il vaut mieux que les <délégués> ne puissent parler.

Toujours est-il que la question reste entière. On a voulu faire disparaître le général Giraud. Donc il était gênant pour qui ? Ce n’est certes pas le général de Gaulle qui est l’instigateur de pareils procédés. Il est au-dessus de cela. On n’en dira pas autant de certains de ses partisans. On aurait certainement trouvé, si le B.C.R.A. ou la D.G.E.R. avaient voulu chercher.

Ce qu’on peut dire, c’est que ni la Justice, ni la Police, ni le Service de Renseignements Généraux n’ont fait ce qu’ils devaient faire, dans cette occasion, pour découvrir les auteurs d’un attentat qui a été longuement prémédité, bien préparé, mal exécuté. L’attentat contre l’Amiral Darlan avait certainement mieux réussi.

Quand on veut faire disparaître quelqu’un, il ne faut pas rater son coup.

Il est vrai que les assassins cherchèrent à masquer leur échec en diffament celui qu’ils n’avaient  pu faire disparaître.

Je ne me doutais certes pas des véritables( ?) raisons qui avaient décidé le général de Gaulle ‘a se séparer de moi.

Ecoutes plutôt ce récit véridique.

En janvier 1945, ma fille Monique, installée avec moi à Dijon, visitait chaque jour à l’hôpital militaire les blesses qui y affluaient du front d’Alsace. On ne la connaissait que sous son prénom. Je lui avais interdit d’accepter le moindre galon.

Depuis plusieurs jours, elle s’occupait d’un jeune sous-officier sympathique de la division Brosset(ex-F.F.L.) qui allait pouvoir partir prochainement en convalescence.

---Mademoiselle, vous connaissez bien Dijon ?

---Oui, passablement.

---Savez-vous si le général Giraud habite ici ?

---Je ne sais pas. Pourquoi me demandez-vous cela ?

---Parce que pour nous de la division F.F.L. c’est un problème particulier. Remarquez que je ne connais pas le général Giraud, je ne l’ai vu qu’une fois quand il est venu inspecter la division en Tunisie. On disait que c’était un général qui était calé, et qu’il avait beaucoup contribué à refaire l’Armée.

Je sais qu’il est venu en Italie juste avant le commencement de l’offensive sur Rome, et puis on ne la plus revu.

On a appris que le général de Gaulle avait été obligé de se séparer de lui parce qu’il cédait tout aux Américains. Il avait voulu leur vendre ou leur avait même vendu les ports, les terrains d’aviation, les chemins de fer d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, d’A.O.F.

---Vous êtes sur de cela ? Comment l’avez-vous su ?

---Oh, Mademoiselle, c’est officiel. Dans chaque régiment, des officiers sont venus nous faire une conférence à ce sujet. On nous a donné des précisions, pour Dakar, pour Casablanca, pour Oran.

---Vraiment cela m’étonne. Je me renseignerai.

Et le lendemain, le pauvre garçon, qui s’était renseigné, lui aussi, sur son infirmière, lui faisait tout penaud ses excuses.

Ceux qui, un peu partout en France, ont répandu cette calomnie, n’ont pas fait leur « mea culpa ».

Quand je me suis élevé, chez le général de Gaulle, contre de pareilles méthodes, il ma simplement répondu : «  Mais laissez donc cela, c’est vraiment trop bête . »

Je suis entièrement de son avis. De pareilles allégations sont parfaitement stupides. Mais que penser des chefs militaires qui s’abaissent à une telle propagande, de ministres civils qui colportent de pareils bruits, d’un Président de Gouvernement Provisoire qui tolère de pareilles méthodes ?

« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. »

La calomnie a fait son chemin…temporairement. Elle a pu atteindre quelques milieux exaltes, elle n’a pas touché les masses profondes de la nation.

Peu à peu, on a vu les Américains abandonner les ports, les terrains d’aviation dont ils n’avaient plus besoin pour leurs opérations. Nulle part et pour cause, ils n’ont excipé des accords que j’aurais passés avec eux.

Sans me livrer à aucune comparaison, je suis sur de n’avoir abandonné aucun droit de la France sur aucune de ses possessions. Je connaissais trop l’empire colonial français et ses contingences pour me livrer à aucune improvisation hâtive, à aucune promesse inconsidérée, qui ensuite serait durement payée par la France et les Français.

Pas plus que l’assassinat physique, l’assassinat moral n’a réussi, non plus que l’asservissement. Ni médaille militaire, ni Grande Chancellerie de la Légion d’honneur, je n’ai rien accepté de ceux qui m’ont privé de la seule joie à laquelle je croyais avoir droit : rentrer en France à la tête des soldats qui venaient libérer la France. "...

Déconcertant n’est-ce pas ? Le Général Giraud est trop modeste. Néanmoins par ses sous-entendus il désigne bien le responsable de son attentat.

Les mêmes méthodes que pour celui de l’Amiral Darlan. Des militaires sont à l’origine des deux cas. Comme le résultat de l’enquête et comme la procédure judiciaire ayant conduit à la mort sans délais deux hommes victimes eux même de la tête pensante à l’abri derrière un micro.

Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose, écrit le général Giraud.

On peut imaginer facilement le général de Gaulle dans un comité restreint ou même  juste un homme de confiance, comme il le faisait on se servant de son ami Foccart( ?), dire « Darlan  m’emmerde ! Il va nous créer des ennuis s’il reste à ce poste je me méfie de Churchill et Rosevelt » Il n’en faudra pas plus pour que cet homme de paille considère les désires de de Gaulle comme des ordres. L’homme de paille utilise les mêmes méthodes que son maître et tous ses contactes seront cloisonnés de façon à ce que, si l’auteur est arrêté, les enquêteurs ne puissent pas remonter la filière jusqu’à de Gaulle. N’empêche que ce dernier aura tout combiné pour arriver à ses fin.

Remarquez également avec quelle légèreté les enquêtes ont été menées dans les deux cas. Des assassins  qui se contentent de penser avoir agi pour le bien de leur patrie ; Des hommes à qui on a fait des promesses que rien ne pourrait leur arriver parce que c’est une mission qu’ils auront à accomplir etc.etc. Des enquêteurs et des juges qui se contentent d’accepter des déclarations aussi fantaisistes que débiles et un tribunal qui condamne à mort avec la mise à exécution de la sentence de mort sans délais et sans appel.

D’une demande de grâce faite auprès de de Gaulle par le général Giraud restée sans reponse et pour cause.

 Des jeeps militaires qu’on essaye même pas de poursuivre ou de faire intercepter par les Gendarmeries situées entre les deux villes. Comme si les liaisons radio ou téléphoniques n’existaient pas ?

Il s’agissait quand même d’une tentative de meurtre sur la personne d’un général.

Puis la réponse de de Gaulle sur les calomnies. Il faut vraiment être culotté. Mais Giraud peut être pardonné, il ne connaissait  pas son collègue comme nous le connaissons, nous, de nos jours.

Encore une fois de Gaulle s'en tire à bon compte. De plus vous remarquerez comment de gaulle s'est debarrassé de Giraud pour l'empêcher de participer avec son armée à la libération de la France.

 Je vous rappelle ce qu’ARGOUD, a écrit à ce sujet : “Mais cela ne suffit pas à l’auteur du “fil de l’épée”, propriétaire exclusif de l’action d’entreprise. Il veut libérer la France avec ses unités portant l’insigne de la croix de Lorraine, symboles de la légitimité, supports de ses AMBITIONS."

C’est ainsi que va se développer une entreprise, unique sans doute dans l’Histoire, où le chef d’une armée débauchera ses propres troupes pour les faire servir sous sa bannière personnelle.

Voilà en gros et en petit ce que valait votre de Gaulle. L’homme que nous pieds-noirs allions contribuer à porter au pouvoir quelques années après.

   

Puis le Bachaga Boualam dans sont livre « Mon Pays la France »

 

BOUALAM p84 : ..."Se rappelle-t-on ces guerriers la tête enrubannée d"un chèche immaculé, de ces gandouras plissées, de ces burnous aux couleurs chatoyantes. Le maréchal Pétain parlait de la mémoire courte des Français. J"ose espérer qu"il se trompait et que nos morts ne sont pas oublies.

Pour les officiers musulmans, l’Armistice n’avait pas posé de problèmes, tous étaient restes fidèles au maréchal Pétain dans leur majorité. Peut être le général de Gaulle ne nous a-t-il jamais pardonné notre loyalisme, peut être ne pouvait-il pas comprendre que de vieux combattants aient encore maintenant dans leur gourbi la photo du maréchal ?

Et pourtant la guerre de 1939-1940 avait été ressentie durement jusque dans les douars en Algérie. Nous avons beaucoup souffert des restrictions. Cela n’a jamais empêché mon douar d’alimenter continuellement en hommes les rangs de l’Armée.

Entre 1914, 1939, la libération et la rébellion, j’ai perdu dans les Beni-Boudouanes plus de deux mille hommes. Quelle est la commune de France qui peut s’enorgueillir de porter sur son monument aux morts deux mille noms….Un bien triste orgueil il est vrai. Des régiments algériens, les chefs n’ont toujours eu qu’à se louer.

Les Algériens ont servi le drapeau français depuis 1832 et cela sur les quatre continents. Nul ne peut contester non plus qu’ils l’ont fait pour la plus grande gloire de la France. Leur fidélité et aussi leur bravoure dans tous les coups durs ont fait l’admiration du monde entier.  "...

 

Notez dans un coin ce qu’a dit Boualam lorsqu’il écrit que fidèle au maréchal, de Gaulle ne leur aurait pas pardonné ! ! ! ! !…Sur qu’il ne leur a jamais pardonné. Nous connaissons maintenant assez de Gaulle pour le crier tout haut.

 

p86/87 :  ..." C’est le général Bourmont qui avait eu le premier l’initiative d’incorporer dans l’Armée les Musulmans désireux de servir la France. Les premiers qui le furent appartenaient à la tribu des Zouaoua ce qui donna le nom des futurs régiments de zouaves…En 1841, il y avait déjà 6 500 volontaires qui, dans les spahis et les tirailleurs, participèrent à la lutte contre Abd El-Kader. En Crimée plus tard on les appelait « les enfants du feu.» L’Italie les vit en 1859, puis le Mexique.

Pendant « la grande guerre » l’Algérie a fourni 176 000 combattants musulmans en grande partie volontaires et 115 000 d’origine européenne. Le nombre de tués fut de 40 000 environ.

« La bravoure fit autant sinon plus que la science militaire ; ils provoquèrent l’admiration de toute l’armée en faisant preuve des qualités qui distinguent une troupe d’élite aussi bien dans la défense que l’attaque. »  "...

C’était a Solferino, le 24 juin 1859. Cent trois ans plus tard, le 18 mai 1962 , parmi les milliers de rapatriés qui encombraient les quais de Marseille, les officiers de la marine marchande, « en grève »! ont pu voir un sous-officier musulman, constellé de médailles, refouler ses larmes amères de soldat. Ce héros que trente hommes de l’A.L.N. avaient tenté d’enlever pour l’exécuter et que je ramenais avec les miens, c’était mon ami le sergent de spahis Gholamillah, le sous-officier musulman le plus décoré de l’Armée française. Mais lui n’a pas eu le droit, comme le proxénète Saadi Yacef, aux caméras de « Cinq colonnes à la une ».


 
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