Dans `` l'espérance trahie '', Jacques Soustelle écrivait :
`` l'abandon de l'Algérie est
un crime ''.
Ce fut objectivement un crime raciste. En
abandonnant l'Algérie, nous avons abandonné ses populations qui nous avaient
fait confiance et espéraient de toutes leurs forces être devenus français à
part entière.
Dans le camp national aujourd'hui, il existe une
école de pensée qui se voudrait raciste pro-blanc, un peu à la façon des NS.
Ces gens-là professent que l'Algérie était ethniquement un boulet où nous
devions objectivement nous diluer et perdre toutes les qualités de notre peuple.
Ces gens-là n'ont rien compris et se complaisent
dans un masochisme de condamné à mort fasciné par la guillotine.
Ils ne voient pas que le choix fait en
abandonnant l'Algérie correspond exactement à c e qu'ils demandent. Les
traîtres qui ont largué ces territoires FRANCAIS ont tout misé sur l'Europe.
Leur calcul a été de recentrer notre nation sur une union franco-allemande,
sous prétexte d'une unité du `` génie européen '' et de la `` race
européenne ''.
Un arbre se juge à ses fruits, or nous voyons
aujourd'hui le beau résultat de ce calcul à la fois idiot et criminel. Le
résultat, c'est que ce choix, loin de nous sauver, nous a amené à une
situation sociale et démographique désespérées qui s'apparente à un
coma.
En France, une naissance sur deux est aujourd'hui
issue de parents non-européens. La natalité française `` de souche ''
traditionnelle a été systématiquement détruite, avec une efficacité
diabolique de type génocidaire : incitation des jeunes à la débauche,
avortement quasi-obligatoire (une gamine de quinze ans pourra avorter sans rien
dire à ses parents ! que n'aurait-on pas dit si Hitler avait imposé cette loi
aux françaises en 1942 ! et surtout, destruction méthodique de toute la
politique familiale qui avait été patiemment mise en oeuvre entre 1938 et
1947.
Ainsi, les allocations familiales ont perdu les
3/4 de leur pouvoir d'achat depuis 1947, l'allocation de salaire unique (qui
équivalait aux deux tiers du SMIG en 1966 encore) a été supprimée en douceur
entre 1969 et 1971, et depuis 1974 on ne compte plus les mauvais coups aux
familles et les régressions sociales qui ont été imposées aux français,
d'abord par une prétendue ``droite '' et ensuite avec exactement la même
hargne, par la `` gauche ''.
En même temps, on a encouragé une immigration
de peuplement extra-européenne qui se traduit aujourd'hui par une politique de
préférence étrangère extra-européenne qui ne se cache même plus. Pendant
que notre natalité `` de souche '' s'est effondrée sous les coups de ces
politiques mortifères, la natalité de ces étrangers non-européens
préférés explose. Avec pour conséquence directe une tiersmondisation
accélérée de notre économie, de notre niveau de vie, de notre niveau
intellectuel global et de notre culture. Et pour conséquence indirecte que la
belle Europe qui devait nous stimuler et nous faire enfin devenir ce que nous
sommes va être une Europe économiquement et culturellement allemande, sous un
lointain protectorat anglo-saxon.
Ne croyez pas ceux qui vous disent que la
démographie encore catastrophique des allemands empêchera cela. Car le réveil
démographique allemand est pour demain. Il est déjà programmé, les allemands
s'apprêtant à suivre les suédois en ce domaine. Il est programmé parce que
l'Europe, faire pour eux, va leur ouvrir des perspectives que trois guerres avec
la France n'avaient pu leur ouvrir.
Voici une exemple caractéristique : jusqu'à
1988, les scientifiques allemands ne publiaient presque exclusivement qu'en
anglais. Depuis 1989, ils publient en allemand. En France, il devient à peu
près impossible à un scientifique de ne pas publier ses travaux en anglais.
Ainsi le beau résultat des courses, c'est une
Europe sous Stathoudérat allemand, contrôlée par Londres, New-York et le
Pentagone. La France n'est pas « menacée de disparaître » : elle a déjà
largement disparu DE FAIT. Elle est comme ces charpentes dévorées de
termites où l'on ne voit rien du dehors. Le mal est fait et semble
irréversible. La probabilité d'un sursaut est à peu près nulle. Avant vingt
ans, on s'apercevra que la charpente tombe en poussière à la moindre
chiquenaude. Il n'y a de relève française dans aucun secteur vital.
Tenez, par exemple, il n'y a aucune relève
française dans la profession de CHIRURGIEN, ni dans celle de GYNECOLOGUE.
Que font les `` pouvoirs publics '' ? ils délivrent des permis d'exercer ces
métiers à tour de bras à des non-européens NON TITULAIRES DE DIPLOMES
FRANCAIS, il suffit de consulter le J.O. pour découvrir ces charretées
dingues de nominations !
alors que seulement 3800 étudiants français de souche sont autorisés à
poursuivre des études médicales chaque année à l'issue de la première
année, on peut vérifier que les arrêtés dont je parle donnent ces
autorisations à plus de 2000 non-européens chaque année !!! on se garde bien
de donner ces chiffres dans les facultés de médecine !
Le dernier verrou reste la fonction publique,
mais il ne va pas tenir longtemps : la dérive parallèle à la précédente se
met en place, par l'intermédiaire de la pérennisation des `` emplois-jeunes
''. Avant dix ans, il n'y aura plus besoin d'être français pour être
fonctionnaire de l'état. De toutes façons, avant dix ans, `` français '' ne
voudra plus rien dire. Mais ``anglais '' ou `` allemand '' ou `` canadien ''
continuera toujours à signifier la même chose !
Pourtant, on voit encore des journalistes, dans
des publications réputées de droite comme Rivarol, faire semblant d'espérer
que notre salut réside en cette Europe, et se réjouir qu'on ait abandonné à
temps le `` boulet algérien '', sous prétexte que ce boulet `` aurait
négrifié notre pays '' !
Ainsi donc notre patrie, notre âme collective,
est en train de mourir, ce qui est infiniment plus affreux et dramatique que la
petite mort individuelle. Un vieil homme qui quitte cette terre au milieu de ses
descendants, dans une patrie inaltérable et reconnue partout, peut partir
l'âme en paix. Le malheur de celui qui meurt seul, sans patrie et sans
descendance ne peut se comparer qu'aux affres de l'enfer. C'est une mort
cosmique.
La meilleure preuve, c'est le déferlement de
haine des journaux seuls autorisés à paraître normalement (j'ai envie de dire
`` les journaux de l'Occupation '') qui a salué la sortie du film ``Amélie
Poulain '' qui ne fait en somme que décrire la France que nous avons connue
et aimée, la France qui était notre patrie, celle où nous sommes nés et que
nos ancêtres avaient construite en quinze siècles. Celle qui s'est imprimée
dans nos gènes.
Or, cette terrible mort est le prix final dont
nous payons le crime d'avoir abandonné l'Algérie.
Il n'est pas vrai que notre sang se serait dilué si nous avions franchement
appliqué la politique d'intégration définie par Soustelle. Ce dernier
voyait juste et voyait grand. La France ne peut donner sa mesure que quand elle
a quelque chose de grand à accomplir.
Ceux dont je parlais plus haut (qui pullulent à
Rivarol) affirment que la France n'est pas un pays prolifique et n'était pas
capable de peupler des espaces nouveaux. Ils raisonnent donc comme des Gobsecks
au petit pied. Et Jacques Cartier ? et les sept millions de canadiens
francophones, moins de cent mille au départ et alors que nous les avons
lâchement abandonnés en 1763? et l'exploration héroïque du Sahara, à
laquelle mon propre grand'père a contribué pendant sept ans ? et nos bateaux
aux quatre coins du monde ? et Tabarly ? et Saint-Ex ? et Blériot
? et Pasteur ? et tous les autres ? et les soldats de Bonaparte
qui ont conquis l'Europe à pied ?
Ces dénigreurs professionnels sont les dignes
émules de Déat, qui écrivait dans `` L'Oeuvre '' en 1943 : `` la
France est une nation femelle, qui a besoin du mâle allemand pour être
pleinement elle-même ''.
L'ensemble métropole+Algérie-Sahara ouvrait à
notre génie et à notre démographie un espace de plus de deux millions de
kilomètres carrés. Avec du pétrole, du gaz naturel et de l'uranium en
quantité (aujourd'hui ces ressources vitales passent directement dans les
poches US).
Cela signifie que notre démographie ``de souche
'' aurait pu se développer harmonieusement et sans contrainte pour plusieurs
siècles. Qu'on ne vienne pas raconter que ces terres n'étaient qu'un désert
stérile ! c'est encore du Gobseck, ça ! le désert ne demandait qu'à
reverdir et refleurir sous l'effort d'une jeunesse forte, dynamisée,
entreprenante et optimiste !
voyez l'Arabie Saoudite : qui sait qu'aujourd'hui
elle est EXPORTATRICE DE BLE ? ce que les Saoudiens ont su faire, avec le
pétrole et le gaz sahariens, la jeunesse française n'aurait pas su le faire ?
allons donc !
Avec une démographie vigoureuse et une confiance
inébranlable en l'avenir, nous n'avions rien à redouter de l'intégration à
la Soustelle, loyale, sans arrière-pensée. Nous étions 45 millions et
les musulmans d'Algérie à peine 10 millions. Faire un seul peuple n'était pas
du tout utopique. D'ailleurs cela avait commencé discrètement. Ensuite
beaucoup de musulmans ne demadaient que cela, c'est pour cela qu'ils nous
avaient fait confiance.
Enfin il ne s'agissait pas d'un peuple homogène
: il y avait les Kabyles, les Arabes, les M'zabites, les Oranais, les
Constantinois. Ces populations étaient largement capables de fournir des
élites remarquables. L'élitisme républicain aurait pu faire merveille, à
condition que ce soit dans un contexte NON MALTHUSIEN.
Entreprendre cette oeuvre immense, c'était miser sur la Vie.
Si nous l'avions fait, nous aurions dû consentir
une quinzaine d'années de gros sacrifices, et la récompense aurait largement
dépassé le coût des efforts.
Aujourd'hui, nous jouirions des bienfaits de ces
sacrifices depuis 25 ans. Nous n'aurions pas été atteints par la crise de
1974-79. Nous n'aurions pas connu le chômage de masse. Nous n'aurions pas eu
besoin de la loi Veil sur l'avortement.
Nous ne verrions pas les rares jeunes ``de souche
'' qui nous restent se détruire la santé chaque week-end dans ces odes à la
mort que sont les `` rave-parties ''.
Notre jeunesse aurait un horizon à la mesure des
grands espaces sahariens au lieu de se désespérer dans des deux-pièces
cuisine minables payés à crédit pendant vingt ans, dans les drogues et dans
l'examen anxieux de ce qui coule dans le bidet derrière les capotes anglaises
usagées.
Au lieu de pointer à l'ANPE, nos ingénieurs agronomes auraient tout le Tell à
reboiser (les boisements que nous y avions commencés sont en piteux état et à
refaire) et tout le Sahara à fertiliser. Au lieu de nous lamenter sur la crise
de l'énergie, nous aurions depuis longtemps dessalé l'eau de mer pour l'amener
à Hassimessaoud.
Si nos dirigeants des années 60 ne l'ont pas
voulu, c'est objectivement par racisme et par malthusianisme.
Ce qui est terrible dans la situation actuelle,
ce n'est pas tant l'immigration-invasion, c'est la concomitance de ce
phénomène avec l'effondrement de notre natalité propre (effondrement
criminellement encouragé et promu par TOUTE notre classe dirigeante
politicienne (droite ou gauche) depuis 1970).
Le second phénomène est d'ailleurs responsable
en grande partie du premier.
C'est pourquoi nous n'avions rien à redouter de
la politique d'intégration préconisée par Soustelle. Même avec un
différentiel de fécondité initial, le mélange des peuples aurait produit ses
effets AVANT que ce différentiel menace notre identité.
Que les nostalgiques à la Rivarol méditent ceci
: la France est infiniment plus `` négrifiée '' (comme ils disent) aujourd'hui
qu'elle ne le serait si on avait choisi le courage et la Vie en 1959-60 !
Nous existerions sans avoir cessé d'être nous-mêmes
avec des siècles devant nous, alors que nous allons disparaître dans moins de
vingt ans !
La morale de tout ceci, c'est qu'il y a tout de
même un enseignement profond et réconfortant (on se réconforte comme on peut....)
: c'est qu'à long terme, le cynisme, la lâcheté et la méchanceté ne payent
pas. Ce sont les cyniques, les lâches et les méchants qui ont décidé de
larguer l'Algérie.
Sur le moment, ils ont triomphé, ils ont bien
accaparé le pouvoir, ils se sont bien gobergés sur ces cadavres. Ils ont bien
fait la fête pendant qu'on pleurait encore les pauvres gens assassinés rue
d'Isly, j'en suis témoin !
Mais maintenant, la fête est finie ! et on voit
le résultat ! en attendant la disparition prochaine, chaque jour nous amène
une quelconque régression, un nouveau coup bas antisocial (bien entendu,
toujours sous prétexte de
` « justice ' »).
Chaque jour nous amène une nouvelle défaite
collective, un nouveau recul français quelque part, une nouvelle atteinte à
nos niveaux de vie et à notre tranquillité (où peut-on sortir le soir sans
crainte aujourd'hui ?)....
Ainsi à long terme, l'immoralisme produit ses effets néfastes dévastateurs,
et c'est bien ainsi.
Choisir la morale vous fait toujours passer pour
ridicule sur le moment auprès des esprits forts. Mais à long terme, c'est une
autre paire de burnes !
En conclusion,
oui, Soustelle avait raison, l'abandon de l'Algérie a été un crime,
mais il avait encore plus raison qu'il ne croyait : cela a été un crime contre
l'Algérie et aussi contre la France !