De Gaulle
politiquement incorrect.
Rivarol 7 juillet 2006
Sunday 16 July 2006 :
Pour fêter dignement le 16e anniversaire de la loi Fabius-Gayssot-Rocard
adoptée le 13 juillet 1990, voici un petit florilège de citations de De
Gaulle qui, si cette loi avait, existé à l’époque, auraient expédié le
général-président devant la XVIIe Correctionnelle.
« Les
communistes russes sont des traîtres à la race blanche. Un jour, ils
redeviendront solidaires de l’Europe. »
(Cité par J .R. Tournoux, La Tragédie du Général, Plon, p 365).
Juin
1944
: De Gaulle n’est rejoint que par une troupe hétéroclite.
«Encore un juif… »,
soupire-t-il, quand on lui annonce le ralliement de Georges Boris, ancien
secrétaire de Loewenstein et ex-directeur de la Lumière, conseiller
financier (cité par J.-R. Tournoux, Pétain et De Gaulle.
Plon 1964).
« Je
n’aime pas les youpins. »(Cité
par André Le Troquer, La parole à Le Troquer, La Table Ronde 1962).
Au député UNR Raymond Dronne, ancien héros de la libération de Paris et
favorable à l’Algérie française:
«
Voulez-vous être bougnoulisés ? Voyons, Dronne! Donneriez-vous votre
fille à marier à un b@#*+*#@»
(Cité dans Le petit De Gaulle illustré. Ed. Le Crapouillot, 1967, et par
J .R. Tournoux, La Tragédie du Général, op. cit.).
A
un autre député UNR, Léon Delbecque, également partisan de l’Algérie
française:
«
Et
puis, Delbecque, vous nous voyez mélangés à des Musulmans? Ce sont des
gens différents de nous. Vous nous voyez mariant nos filles avec des Arabes?»
(La Tragédie du Général, op. cit.)
Au général Koenig:
«Evidemment, lorsque la monarchie ou l’empire réunissait à la France l’Alsace,
la Lorraine, la Franche-Comté, le Roussillon, la Savoie, le pays de Gex ou le
Comté de Nice, on restait entre Blancs, entre Européens, entre chrétiens … Si
vous allez dans un douar, vous rencontrerez tout juste un ancien sergent de
tirailleurs, parlant mal le français (…) Tous ces bicots se chamaillent. Ils
aiment les fusils, ils aiment s’en servir. Ils ont la manie de la fantasia »
(La Tragédie du Général, op. cit.).
«
Au soir des accords d’Evian, en mars 1962 :
Alors. Joxe, vous avez bientôt fini avec vos bicots? »
(Cité dans Le Petit De Gaulle illustré, op.cit.)
« Les
Arabes, ce n’est rien. Jamais on n’a vu des Arabes construire des routes, des
barrages, des usines»…
« Ce
sont d’habiles politiques. Ils sont habiles comme des mendiant »
(La Tragédie du Général, op. cit.)
«
Qu’est-ce que les Arabes ? Les Arabes sont un peuple qui, depuis les jours de
Mahomet, n’ont jamais réussi à constituer un Etat … Avez-vous vu une digue
construite par les Arabes ? Nulle part. Cela n’existe pas. Les Arabes disent
qu’ils ont inventé l’algèbre et construit d’énormes mosquées. Mais ce fut
entièrement l’œuvre des esclaves chrétiens qu’ils avaient capturés … Ce ne
furent pas les Arabes eux-mêmes … Ils ne peuvent rien faire seuls»
(cité par Cyrus Sulzberger, ancien directeur du New York Times, dans Les
Derniers des géants, Ed. Albin Michel, 1972).
« Des
Français, ces gens-là! Avec leurs turbans et leurs djellabas!»
(Cité par A. Peyrefitte. C’était De Gaulle. Ed Gallimard, 2000)
«
Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture
grecque et latine, et de religion chrétienne. Essayez d’intégrer de l’huile et
du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de
nouveau. Les Arabes sont les Arabes, les Français sont les Français. Vous croyez
que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront
peut-être vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisons
l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme
Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors
que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait
plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées!»
(Cité par Benjamin Stora, Le Transfert d’une mémoire, Ed. La découverte,
1999).
«
Vous savez cela suffit comme cela avec vos nègres. Vous me gagnez à la main,
alors on ne voit plus qu’eux: il y a des nègres à l’Elysée, tous les jours, vous
me les faites recevoir, vous me les faites inviter à déjeuner. Je suis entouré
de nègres, ici. … Et puis tout cela n’a aucune espèce d’intérêt ! Foutez-moi la
paix avec vos nègres ; je ne veux plus en voir d’ici deux mois, vous m’entendez
? Plus une audience avant deux mois. Ce n’est pas tellement en raison du temps
que, cela me prend, bien que ce soit déjà fort ennuyeux, mais cela fait très
mauvais effet à l’extérieur: on ne voit que dès nègres, tous les jours, à
l’Elysée. Et puis je vous assure que c’est sans intérêt»
(Entretien avec Jacques Foccart, 8 novembre 1968 ; cité dans ses
Mémoires, tome 2 : Le Général en mai. Journal de l’Élysée. 1968-1969, éd.
Fayard/Jeune Afrique).
« Si
une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits,
sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard,
c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien,
tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous
imposer ses mœurs»
(dans De Gaulle, mon père, par Philippe De Gaulle, éd., Plon).
«Le
régime fasciste permet aux pouvoirs publics de tirer des ressources existantes,
sans ressource ni ménagement, tout ce qu’elles peuvent donner. L’impérieuse
subordination des intérêts particuliers à ceux de l’Etat, la discipline exigée
et obtenue de tous, la coordination personnelle du Duce, enfin cette
sorte d’exaltation latente entretenue dans le peuple par le fascisme pour tout
ce qui concerne la Patrie, favorisent à l’extrême les mesures de Défense
Nationale. »
(Charles De Gaulle, La Mobilisation économique à l’étranger, Revue
militaire française, 1er janvier 1934).
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Quand on pense que, pour beaucoup moins que cela, on débaptise écoles ou rues
dédiées à de méchants “racistes”, la LICRA, le MRAP et SOS-Racisme ne
devraient-ils pas unir leurs forces et leur voix pour obtenir que la place de
l’Etoile et l’aéroport de Roissy et autres (multiples) lieux prestigieux ne
portent plus le nom de l’infâme antisémite, discriminateur et xénophobe que fut
De Gaulle ?
Rivarol
7 juillet 2006